Mai 2020

Palmarès 2017 des villes où investir

Attractivité immobilière, fluidité des marchés, effet de levier des taux, dynamisme économique… le classement 2017 marque l’arrivée en force de Rennes devant Bordeaux, valeur sûre, et Montpellier.

Cette 6ème édition du palmarès des villes les plus attractives au plan économique et immobilier place Rennes au tableau d’honneur, détrônant ainsi Toulouse qui était en tête du classement l’an dernier. Sans surprise, Bordeaux se maintient en seconde position et Montpellier prend la 3ème placeNantes et Lyon s’inscrivent respectivement sur les 4ème et 5èmemarches du podium. Lille réapparaît dans le classement, se situant en 6ème position, suivie de Strasbourg qui, elle, gagne une place, arrivant en 7ème position (contre 8ème l’an dernier).

Petite surprise de ce palmarès, Grenoble se positionne à la 8ème marche et Nîmes à la 9èmeToulouse ferme la marche du podium. Pour établir ce classement, ont été pris en compte l’évolution de la démographie de chaque ville, de même que l’évolution de l’emploi. Deux indicateurs pour évaluer la bonne santé des métropoles. Ont été pris en compte également: l’évolution des effectifs étudiants, indicateur important de l’attrait d’une ville. Comme les années précédentes,  l’attractivité des métropoles au regard de leur marché immobilier a été mesurée.

Dans les précédents palmarès, l’évolution des prix de l’immobilier y avait été intégrée. En 2016, 21 villes ont vu leurs prix augmenter de manière significative dans l’ancien (jusqu’à plus de 6%) et 19 dans le neuf (plus de 11%). Côté loyer, contrairement à l’an dernier où la baisse était franche dans la plupart des villes, cette année, c’est une hausse – raisonnable – qui l’emporte.

Côté investisseurs, le dispositif Pinel confirme son succès et continue de représenter une part importante des ventes. Des régions qui étaient un peu à la traîne attirent de plus en plus d’investisseurs. C’est la raison pour laquelle, cette année,  un critère d’évolution de la part de ces investisseurs a été ajouté. Le palmarès s’est d’ailleurs enrichi de trois nouveaux critères indispensables au regard du placement immobilier : l’évolution de la taxe foncière, la part des logements vacants et le niveau moyen des taux de crédit.

Comme les années précédentes, la même méthode de calcul a été utilisée. La ville qui obtient la plus forte croissance démographique se positionne en première place et ainsi de suite. A contrario, la ville en dernière position est dotée de 30 points. Idem pour l’emploi, la part des étudiants, l’évolution des prix et des loyers, etc. Les métropoles recueillant le moins de points sont les lauréates.

 

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